Le dernier bâtiment de la centrale thermique de Richemont au Nord de Metz a été détruit à l’explosif le 22 juillet dernier, presque 10 ans après l’arrêt de la production. Après avoir passé près de 2 ans à travailler avec les équipes de démolition sur ce chantier, l’équipe locale de CHRONO Flex a pu assister à ce dynamitage marquant pour les Lorrains…
Une démolition spectaculaire
Le chantier d’abattage des bâtiments usine de la centrale a été géré pour le compte d’EDF par notre client Avenir Déconstruction, entreprise spécialisée dans ce domaine, qui nous a missionné pour la réparation des flexibles de ses engins. C’est dans ce contexte que nous avons vécu de près ce projet de démolition spectaculaire, présents parmi les spectateurs (avec les habitants et anciens salariés), et avons vu le bâtiment disparaître en 1 seconde sous la poussière !
Des mesures de sécurité importantes ont été prises par la préfecture de la Moselle avec un périmètre de 300 mètres autour de l’ancienne centrale et notamment avec la fermeture de l’autoroute A31 le temps des opérations (pour ne pas attirer l’attention des conducteurs, les surprendre avec le bruit ou les exposer au nuage de poussière).
L’édifice de 45 mètres de hauteur et 94 mètres de long a ainsi explosé rapidement et la fumée a été ensuite canalisée à l’aide de jets d’eau installés au préalable. Le bruit a été similaire à un feu d’artifice, grâce à une synchronisation différente des explosifs.
Découvrez en images cet ultime dynamitage :
Monument industriel construit en 1950 sur un site de 52 hectares, la centrale employait 500 personnes et pouvait fournir de l’électricité pour une ville de 500 000 habitants. Deux années seront encore nécessaires pour terminer la réhabilitation du site. L’intégralité des gravats sera triée : 15 000 tonnes de ferrailles et 40 000 tonnes de béton qui devront être intégralement recyclées comme l’encourage le gouvernement.
L’aventure ne s’arrête pas là, EDF a entamé des discussions avec des entreprises pour qu’elles s’implantent sur le site à l’horizon 2020, à suivre !